Les femmes constituent plus de 50% des populations immigrées en France. Elles partagent avec les femmes de la société d’accueil les conséquences négatives des discriminations sexistes, mais sont en même temps plus vulnérables face à ces phénomènes parce qu’elles sont également exposées au risque des discriminations liées à l’origine. Cette réalité est identique pour les femmes étrangères, les réfugiées politiques et les françaises issues de l’immigration. Toutes ces femmes sont par ailleurs concernées par les violences spécifiquement liées à la dominance des traditions et lois patriarcales justifiées au nom du "culturel et du cultuel".
Les femmes immigrées, si elles sont reconnues dans leur rôle d’épouse ou de mère, ont aussi des attentes importantes en termes de développement personnel et d’insertion professionnelle. La réussite de leur insertion sociale et leur parcours individuel influencent également de façon positive le rôle qu’elles jouent dans l’éducation de leurs enfants. Par cette formation, il s’agit d’aider les femmes à acquérir une plus grande autonomie.
La société moderne – société de droit – doit garantir l’égalité de traitement entre tous ses membres. Les discriminations liées à l’origine réelle ou supposée sont aujourd'hui avérées en France. Ces discriminations sont encore plus accentuées pour les femmes migrantes ou issues des immigrations.