La transmission de la mémoire favorise pour beaucoup le dialogue entre les générations. Il réhabilite le rôle social des « aînés » et permet de positiver le processus identitaire chez les enfants et les jeunes.
La transmission de l’histoire et de la mémoire de la migration de génération à génération constitue par conséquent un enjeu majeur pour la société française.
Les migrations internes ou externes sont des moments de « rupture » pour la transmission des histoires individuelles et collectives. La perte de repères chez les jeunes, les difficultés des parents à transmettre leur histoire à leurs enfants, leurs valeurs, « leurs racines ou leur culture », justifie le recours à un travail sur la mémoire.
Ce travail permet une mobilisation et un dynamisme nouveau de participation sociale tant pour les parents que pour les enfants. Ce travail n’est pas uniquement un acte de volonté, il nécessite une qualification des acteurs (parents, jeunes, acteurs institutionnels et associatifs…).
Objectifs
- Permettre aux différents acteurs (associations, parents…) de s’engager dans une réflexion sur les questions de transmission intergénérationnelle, d’histoire et de mémoire de l’immigration ;
- Permettre aux acteurs d’acquérir des savoirs et savoir-faire sur les questions de transmission intergénérationnelle, d’histoire et de mémoire de l’immigration.