L’ADRIC met actuellement en œuvre des projets sur les quartiers Politique de la Ville parisien, dans le cadre des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS).
Nous avons proposé la mise en œuvre d’un projet de formation-action pertinent se basant sur l’existant, pour permettre aux professionnel/es et aux habitant/es mobilisés de croiser leurs savoirs, leurs savoirs-faires et leurs expériences sur le sujet.
Objectifs :
– Construire une mémoire partagée des différentes initiatives menées au sein du quartier sur les thématiques des violences subies et agies par les jeunes.
– Introduire des temps d’échanges de pratiques professionnelles, de postures, de modes de fonctionnement susceptibles de prévenir, de réagir, de répondre aux situations conflictuelles et aux conduites agressives ou violentes.
– Développer des pistes de travail concertées permettant de favoriser la coopération des acteurs du quartier face aux différentes formes de violences (physiques, verbales, institutionnelles, symboliques).
Une forte adhésion des professionnel/es et du Comité de pilotage réunissant des acteur/es de divers horizons : EDL 14e, Paris Habitat 14/15/16e, équipements sportifs de la ville de Paris, Direction Jeunesse et Sport, Association franco-berbère du Barreau de Paris, Association Afrique partenaires services, Secours catholique/CEPIG, Compagnie Bouche à bouche, Antenne Jeunes Didot, Centre Loisirs Maurice d’Ocagne, Jeunesse Feu-vert, etc.
Les étapes réalisées :
– Les 2 groupes de professionnel/es et d’acteurs associatifs rencontrés ont d’abord été amenés à énumérer et à décrire les situations conflictuelles, les tensions, les violences qu’ils rencontraient dans leur activité professionnelle ou associative, puis les modes de résolutions et les bonnes pratiques existantes permettant de les résoudre.
– A partir de ces situations problématiques, de ces cas concrets, des apports théoriques et méthodologiques ont été proposés.
– Chaque professionnel/e a par ailleurs été chargé de réaliser une grille d’entretien puis de s’entretenir auprès d’un autre professionnel/e sur ce sujet afin d’élargir notre base de travail.
En avril, une journée de rencontre commune est organisée. En s’appuyant sur les résultats obtenus lors des précédentes étapes, il s’agit de réaliser un inventaire des situations problématiques types et des modes de résolutions existants. Ceci en vue de créer une culture commune et de dégager les pistes de réflexions et d’actions pour prévenir et lutter contre les différentes formes de violences. En accord avec les professionnels, il y sera également décidé de la forme que prendra la suite du projet.